lundi 24 septembre 2007

Jacques Cathelineau

« Jacques Cathelineau 1759-1793 »


Il naît au Pin-en-Mauge, Maine-et-Loire, le 5 janvier 1759, d'une famille roturière et très croyante.

Voiturier mais aussi un peu commerçant, homme simple et très pieux, Cathelineau est entrainé dans l'insurrection par son curé, l'abbé Cantiteau.

Il épouse encore mineur, le 04 février 1777, Louise Godin son aînée de ans. Ils auront 10 enfants dont 5 meurent lors de leur première année. Jacques exerce le métier de maçon. A cette époque dans les Mauges, la vie est difficile, elle n'est qu'une sucession de catstrophes naturelles et d'épidémies meutrières.

Suite au lynchage de patriotes désignés pour assurer le tirage au sort des conscrits de Saint Florent le Vieil, la guerre est devenue irrémédiable.J.Cathelineau a la stature d'un chef. Le 13 mars 1793, après avoir réuni autour de lui une trentaine de parents et d'amis, il se lance dans la guerre. Il va combattre avec ses hommes allant de victoires en victoires et s'empare du château de Jallais puis de Chemillé, le lendemain. Avec trois mille homme, il se joint à Stofflet, prend avec lui Cholet, Vihiers et Chalonnes, le 23 avril, Thouars, le 5 mai, bat à La Châtaigneraie le général Chalbos, le 14 mai.Le 24 mai, avec les autres chefs Vendéens, il prend la tête de l'Armée Royale et marche sur Fontenay. Fontenay est une belle victoire pour les Vendéens et Cathelineau qui s'impose comme un leader incontournable de l'Armée Royale et Catholique.

Le 12 juin, les chefs militaires, presque tous aristocrates, élisent Cathelineau le général des généraux " le Généralissime". Vraisemblablement, s'il méritait ce poste pour son courage et ses choix statégiques, il a été élu parce qu'il n'était pas noble. Ainsi les Vendéens contrecarraient les républicains qui soutenaient que le soulévement vendéen était régenté par l'aristocratie.

Angers tombe le 23 juin. Désireux de prendre Nantes pour disposer d'un port, Cathelineau et Bonchamps, avec l'aide de Charette, venu en renfort, arrive à pénétrer dans la ville mais est blessé à mort dans l'action d'une balle en pleine poitrine. On le transporte mourant jusqu'a Saint-Florent-le-Vieil. La gangrène s'installe. Sentant la mort venir, l'abbé Cantiteau le visite. L'abbé dira plus tard que Cathelineau sentant la mort venir est resté calme en se préparant à donner sa vie au nom de Dieu.

La piété avec laquelle il remplissait sa mission lui valut le surnom de "Saint de l'Anjou". Le 14 juillet 1793, J.Cathelineau meurt. Il sera enterré discretement dans le cimetière de Saint Florent.

Michelet écrit à ce sujet : " La vendée, frappée du coup, n'alla pas plus loin. Ils l'avaient cru invulnérable; ils furent tous blessés, qu'ils ne s'en sont jamais relevés ".




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